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Sixième année officine : vers davantage d’indemnités pour les étudiants
La réforme du troisième cycle des études de pharmacie pour la filière officine avance « dans le bon sens », selon Nicolas Savic, porte-parole de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf), après une réunion à l’Elysée le 12 juillet avec les étudiants, les syndicats pharmaceutiques, l’Ordre des pharmaciens, la Conférence des doyens de pharmacie et les représentants des ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur.
Après l’alerte sonnée début mai par les étudiants, co-signée par l’ensemble des représentants de la profession, sur le retard de la réforme du troisième cycle et l’urgence à mettre en place le DES officine, les travaux avec les administrations ont donc repris. « Les acteurs ont travaillé en coordination, tous avaient la même vision et tout le monde a échangé dans le même sens. Beaucoup d’efforts ont été faits, notamment centrés sur la précarité étudiante, le manque de visibilité de la pharmacie et la pénurie d’étudiants », rapporte Nicolas Savic. Pour, à ce stade, s’accorder sur des indemnités de stage à 1 250 € nets mensuels et des indemnités de transport à 130 € (sous réserve de kilométrage agréé), ce qui permet aux étudiants de s’éloigner de la ville universitaire. La rémunération serait partagée pour moitié entre le titulaire et l’Etat. « Néanmoins, il n’y a pas de statut pour des indemnités de logement, qui faciliteraient davantage les déplacements des étudiants souhaitant aller plus loin dans les régions », regrette l’Anepf, car le statut de l’étudiant n’est pas encore arrêté. « Nous souhaitons une revalorisation en statut « de droit public », qui permet d’englober les volets de la vie de l’étudiant, comme la formation, le logement… », explique Nicolas Savic.
Quant au stage de sixième année, « nous militons pour un allongement à 9 mois afin de permettre aux étudiants un apprentissage et une mise en pratique des compétences plus complets », rapporte le porte-parole de l’Anepf.
Reste maintenant à formaliser les décisions prises oralement. « C’est la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) qui a validé mais rien n’est formel. On attend une validation concrète, écrite », espère l’Anepf.
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