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Sécurité sociale : Le palmarès des CPAM

Publié le 19 mars 2005
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Dans son numéro de mars, L’Expansion révèle les données d’un audit interne des CPAM réalisé par l’Assurance maladie. Efficacité, rentabilité, productivité : le mensuel publie le classement des 128 caisses que compte l’Hexagone. Montpellier, Avignon, Nice, La Rochelle et Rennes décrochent une palme. Bobigny, Ajaccio, Clermont-Ferrand, Rouen et Paris ferment la marche.

De multiples critères ont été pris en compte pour établir ce palmarès : frais de gestion par assuré social (43 Euro(s) par an à Montpellier contre 90 Euro(s)à Paris), nombre d’agents mobilisés par bénéficiaire (1 000 assurés par agent à Montpellier contre 577 à Clermont-Ferrand), emploi des feuilles de soins électroniques (seulement un peu plus de la moitié arrive par voie électronique à Paris, contre les trois quarts à Nice), prescriptions des génériques, limitation des antibiotiques, baisse du nombre de visites des médecins à domicile (de plus d’un tiers à Calais mais seulement de 10 % à Paris), chasse aux arrêts de travail intempestifs, satisfaction des assurés…

Selon le mensuel, malgré les progrès réalisés ici ou là, la délicate gestion des ressources humaines « plombe » la Sécurité sociale : « Les 100 000 employés de la Sécu sont des salariés de droit privé, mais ils ont une convention collective protectrice qui leur garantit un emploi à vie, un avancement à l’ancienneté, sans incitation à davantage de performance. » L’Expansion explique que les directeurs des CPAM doivent « apprendre à gérer les sureffectifs ».

Les choses pourraient s’améliorer selon L’Expansion : « Avec les vagues de départs à la retraite programmés ces prochaines années, les effectifs devraient s’amenuiser de 3 800 personnes en quatre ans voire de 10 000 d’ici à 2012. »

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