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Salles d’injections de drogue, la polémique reprend
Comment allier santé et sécurité publiques en matière de drogues dures ? Par la création de « salles de consommation à moindres risques », selon l’association ESPT (Elus, santé publique et territoires), qui regroupe des élus de tous bords. Dans un rapport favorable à ce dispositif, rendu public le 24 septembre dernier, l’association met en avant l’accès aux soins et la prévention auprès des plus précaires, ainsi que la baisse des transmissions du virus du sida ou des hépatites. L’association préconise en outre d’intégrer ces salles dans « l’ensemble des dispositifs de prévention, de soin, de sevrage et d’insertion existants » et d’impliquer « tous les acteurs du réseau social et sanitaire ».
« Banaliser et dépénaliser »
Ce rapport a relancé le débat sur l’expérimentation de ces salles en France, recommandée par l’Inserm. Les élus de sept villes (Bordeaux, Paris, Lille, Marseille, Annemasse, Le Havre, Saint-Denis) ont appelé le jour même le gouvernement à autoriser la création, à titre expérimental, de telles structures. La veille, 77 parlementaires UMP, pour qui ces salles banalisent et dépénalisent la drogue, signaient « une charte des élus contre les drogues ». La mission parlementaire sur le sujet doit se mettre en place début octobre.
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