ROSP générique 2020, prime « Covid » : maintien de l’une, révision de l’autre

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ROSP générique 2020, prime « Covid » : maintien de l’une, révision de l’autre

Publié le 17 juin 2020
Par Francois Pouzaud
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Les syndicats pharmaceutiques et Nicolas Revel, directeur général de la caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam), se sont réunis en commission paritaire national ce mercredi 17 juin, ce n’était plus arrivé depuis janvier. Les sujets étaient donc nombreux au premier rang desquels la Rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) génériques pour 2020. Du fait de l’application de l’article 66 de la LFSS pour 2019 et du remboursement des princeps au prix des génériques, les économies générées se réduisent, conduisant la ROSP à peau de chagrin. « Afin de maintenir l’équilibre économique global prévu dans l’avenant n°11, Nicolas Revel va préparer un avenant qu’il nous soumettra à signature où il reconduit le montant de la ROSP 2019 (65 M€) dans la ROSP 2020 », présente Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Il entend le signer « sinon ces 65 millions d’euros seront perdus », prévient-il.

Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), devra attendre son conseil d’administration de mardi prochain pour se déterminer, mais d’ores et déjà, il dénonce une « ROSP sous perfusion car capée à 65 M€ », alors qu’il demande une évolution de la rémunération.

Sur la « prime Covid », Nicolas Revel ne retiendra que deux des cinq propositions faites par les syndicats pour déterminer cette indemnité : la distribution des masques de protection de la dotation Etat aux professionnels du 16 mars au 28 mai ; l’équipement de protection anti-Covid-19 de la pharmacie et les procédures de désinfection. Les trois autres propositions (dispensation des médicaments à domicile ; dispensation des médicaments des pharmacies à usage intérieur (PUI) acheminés par les grossistes depuis l’hôpital ; le travail lié au rôle de pharmacien correspondant) seront étudiées plus tard dans le cadre de la vie conventionnelle, mais « elles ne feront pas l’objet d’une rémunération payée rétrospectivement pour le travail accompli par les pharmaciens », précise Philippe Besset.

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