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Rétro 2024 : Asafo, une arme antifraude pas encore au point
Que s’est-il passé ?
Asafo met à disposition des pharmaciens une « liste de signalements avérés » répertoriant les ordonnances frauduleuses identifiées. En cas de doute sur une prescription, le pharmacien doit contacter le prescripteur. Si celui-ci confirme la fraude, un signalement doit être effectué en ligne, accompagné de l’envoi d’une copie numérique du document falsifié.
Dates clés
- 1er août 2024 : Asafo devient accessible à toutes les officines.
- Décembre 2024 : les critères de la rémunération sur objectifs de santé publique (Rosp) sont ajustés, exigeant une connexion hebdomadaire seulement pour le mois de décembre.
Ça change quoi pour les pharmaciens ?
L’utilisation d’Asafo est désormais obligatoire. Les pharmaciens qui s’y connectent peuvent percevoir une Rosp « Bon usage du médicament » de 100 € par an. Cet instrument vise à inciter les professionnels à intégrer la lutte contre les fausses ordonnances dans leur pratique quotidienne. Beaucoup se plaignent toutefois du dispositif : lenteur, doublon, absence de liaison avec le logiciel de gestion d’officine. L’Assurance maladie a prévu des ajustements à l’horizon 2025.
Les alternatives privées
En parallèle, des solutions développées par le secteur privé se positionnent comme des alternatives (liste non exhaustive) :
- OrdoSafe, un logiciel gratuit proposé par Massy Bouhadoun, pharmacien adjoint à Paris, utilise l’intelligence artificielle pour comparer les ordonnances envoyées en photo avec une base de données existante. En cas d’anomalie, le document frauduleux est transmis à l’Assurance maladie.
- Phealing, start-up du groupe Cegedim, commercialise un outil à 49 € HT par mois qui combine la détection des fausses ordonnances, l’analyse des erreurs de prescription, l’édition de plans de posologie et la suggestion d’alternatives en cas de rupture de stock.
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