Socioprofessionnel Réservé aux abonnés

Réseau Santé persiste et signe en matière de communication

Publié le 4 juillet 2009
Mettre en favori

Pour Réseau Santé, la récente décision de la CJCE ne doit surtout pas faire baisser la garde à la profession. « D’autres circuits de distribution vont continuer leur travail de sape et nous allons forcément être confrontés un jour à des attaques au niveau national. Pour nous, la meilleure défense, c’est l’attaque », lance Bernard Moyon, président du « premier réseau de pharmaciens indépendants de Bretagne ». Et pour Réseau Santé, attaquer équivaut notamment à pouvoir communiquer. « Les pharmaciens n’ont théoriquement pas le droit de communiquer mais certains groupements l’ont déjà fait. Et il faut continuer dans cette voie. Nous devons absolument nous doter des outils propres à tout commerce. »

Elaborer un guide des bonnes pratiques de communication

Ce groupement, qui fédère près de 400 pharmacies, n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il a été à l’origine l’an dernier d’une campagne remarquée sur les laits en pharmacie, reprise dans un second temps par le Collectif des groupements. Réseau Santé a décidé de s’adresser à nouveau au grand public par voie de presse (Ouest-France et Le Télégramme). L’agence de communication Publicis lui a conçu quatre visuels thématiques déclinés de mars à juin. Avec un même slogan : « Mon pharmacien a la réponse ». « Au moment où on parle beaucoup de régionalisation de la santé, avec notamment la création d’agences régionales, un groupement comme le nôtre, auquel adhère une officine bretonne sur trois, a le devoir de s’exprimer », clame Bernard Moyon.

Communiquer, certes, mais pas individuellement, selon Bernard Moyon. « La communication officinale individuelle est dangereuse et c’est naturellement aux groupements de prendre la parole au nom de leurs adhérents. »

Publicité