Réforme de l’officine : la DGOS planche sur la simplification des règles d’installation 

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Réforme de l’officine : la DGOS planche sur la simplification des règles d’installation 

Publié le 20 octobre 2014
Par Loan Tranthimy
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Représentant la ministre de la Santé au Congrès national des pharmaciens les 18 et 19 octobre  à Cannes-Mandelieu, Jean Debeaupuis, qui dirige la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) a évoqué les pistes de réforme de l’officine envisagées par Marisol Touraine.

Devant une assemblée d’un millier de pharmaciens réunis en congrès*, les 18 et 19 octobre, Jean Debeaupuis, directeur général de l’offre de soins, a confirmé que la modernisation de l’officine, un chantier engagé par Marisol Touraine depuis son arrivée au ministère de la santé, doit respecter des « principes essentiels », comme la préservation du monopole de la vente des médicaments.

« L’attachement du gouvernement à ce principe a été rappelé par le ministre de l’Economie lors de la présentation du projet de loi pour l’activité », a indiqué Jean Debeaupuis, qui a rappelé que les mesures législatives nécessaires à la modernisation de l’exercice des pharmaciens seront traitées dans le cadre général de la stratégie nationale de santé et du projet de loi de santé.

Ce texte comportera « des mesures relatives à la simplification des règles de l’installation », qui seront prises par ordonnance.

« Dans ce cadre seront proposées des mesures visant à alléger des contraintes pesant sur les regroupements et les transferts comme par exemple la suppression du délai de cinq ans imposé entre deux autorisations », a déclaré Jean Debeaupuis.

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D’autres mesures seront aussi abordées de façon plus large pour faciliter l’entrée des jeunes pharmaciens au capital et supprimer l’obligation d’un pharmacien associé dans une SEL de détenir au moins 5 % du capital.

« Dans les quelques semaines qui nous restent, la DGOS va poursuivre les travaux et finaliser des propositions concrètes de modernisation de la profession », a précisé le directeur général. Des travaux qui seront menées en concertation entre les autorités et les représentants des pharmaciens (syndicats et Ordre des pharmaciens).

Si ces orientations satisfont Philippe Gaertner, président de la FSPF, il a appelé néanmoins à rester vigilant « jusqu’au bout, jusqu’au dernier amendement » lors du débat parlementaire sur les projets loi de santé et pour l’activité.

 

* Organisé à l’initiative de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), de l’Association de pharmacie rurale (APR) et de l’UTIP.