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Rapport IGF : les pistes visant les pharmacies.
Le rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) sur les professions réglementées n’est toujours pas rendu public mais le journal les Echos du 28 juillet détaille les « pistes de modernisation » envisagées pour l’officine. Déjà évoquées dans son édition du 15 juillet dernier, les pistes ont des perspectives vertigineuse pour la profession.
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l’ouverture du capital des officines à des investisseurs extérieurs,
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la liberté d’installation totale pour les pharmaciens.
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la fin du numerus clausus à l’entrée des études de pharmacie
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la levée du monopole officinal sur tous les médicaments ne nécissitant pas de prescription médicale qu’il s’agissse des non remboursables en libre accès ou non et des remboursables à prescription médicale facultative (PMF).
Pour justifier sa proposition, le rapport souligne que les prix des médicaments non remboursables ont augmenté deux fois plus vite que le coût de la vie depuis 1998. Selon le rapport » les pharmaciens ont augmenté progressivement les prix des médicaments non remboursables afin de maintenir leur niveau de rentabilité face à la baisse des prix des médicaments remboursables« . Un rattrapage de marge jugé disproportionné avec des écarts de un à quatre suivant les officines. Toujours selon l’IGF, une baisse de prix pourrait être obtenue en autorisant la vente de ces médicaments en GMS. Une autorisation qui pourrait être asssortie d’une « exigence de maintien d’intervention d’un professionnel qualifié par les pouvoirs publics« .
Quant à la marge brute systématiquement comprise entre 20 et 50 % du prix TTC (selon des relevés de prix de la DGCCRF en décembre 2012) pour les médicaments remboursables à PMF, elle serait elle aussi trop élevée. Et le rapport d’envisager à terme, « une diminution des tarifs réglementés pour ceux de ces médicaments qui sont remboursables, et donc une diminution des remboursements de l’Assurance-maladie ». Des prix actuellement fixés par l’Etat…
Malgré ce rapport accablant le monopole devrait résister, le ministère de la Santé ne désirant pas pousser à la consommation de médicaments d’autant que, même moins chers, ils ne génèrent aucune économie pour l’Assurance-maladie puisque non-remboursés.
Des arguments que Michel-Edouard Leclerc, sur son billet de blog daté d’aujourd’hui, tente de démonter chiffres d’évolution des dépenses de médicaments par habitant en Europe à l’appui en regard de l’annnée de libéralisation. Il assure « qu’ il n’y a pas de surconsommation du simple fait de l’autorisation donnée aux parapharmacies de vendre des médicaments sans ordonnance ».
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