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Psychologues : des consultations remboursées, des ordonnances en moins ?
Mardi 5 avril, entre en vigueur le dispositif « MonPsy », qui permet le remboursement par la Sécurité sociale de huit séances par an chez un psychologue pour les enfants de plus de trois ans et les adultes souffrant de troubles dépressifs et anxieux d’intensité légère à modérée.
MonPsy est un dispositif que le gouvernement avait décidé l’année dernière pour tenter de faire face à l’explosion des troubles psychiques depuis le début de la crise sanitaire. Pour en bénéficier, le patient doit se faire délivrer une ordonnance par un médecin généraliste et, pour un adulte, ne pas être atteint par les pathologies suivantes : le burn-out, la dépression chronique, le deuil compliqué, le trouble anxieux généralisé, les tocs, les troubles du comportement alimentaire, les addictions, les troubles cognitifs, les maladies neurodégénératives, les troubles autistiques et les troubles de stress post-traumatique.
Les patients pouvant bénéficier du dispositif MonPsy ne doivent pas non plus consommer d’anxiolytiques, d’antidépresseurs et de somnifères depuis plus de trois mois, ne pas avoir été admis en hôpital psychiatrique les trois dernières années et ne pas être en arrêt maladie depuis plus de six mois pour motifs psychologiques.
Chez les enfants de plus de trois ans, sont exclus du dispositif MonPsy ceux souffrant de trouble de l’oralité, dyslexie, dysorthographie, dyspraxie, angoisse de séparation, questionnement identitaire et de genre, automutilations, inhibition sociale, troubles du langage, troubles de l’attention avec hyperactivité (TDAH) et harcèlement scolaire…
Une longue liste qui, au final, laisse à penser que MonPsy concernera finalement trop peu de Français et que le pic de consommation des antidépresseurs ( + 23 %), d’anxiolytiques (+ 15 %) et d’hypnotiques ( + 26 %)* enregistré en 2021 ne va pas redescendre tout de suite !
* Source EpiPhare
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