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PSF-CI va quitter Clermont pour s’installer à Bordeaux

Publié le 26 mai 2007
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Pharmaciens sans frontières-Comité international (PSF-CI) était installé à Clermont-Ferrand depuis le milieu des années quatre-vingt dans d’anciens locaux militaires du quartier des Gravanches. L’ONG a été avisée en 2005 qu’elle devrait quitter les lieux avant la fin de l’année suivante, l’Etat souhaitant mettre en vente les locaux et récupérer 1,5 million au passage. Une date butoir ensuite repoussée d’un an. PSF-CI, qui compte 26 salariés sur place, une trentaine d’expatriées et près de 400 collaborateurs dans ses différents pays d’implantation, avait sollicité l’aide des collectivités locales pour trouver une issue à cette situation. Une demande restée sans réponse dans un premier temps.

Plusieurs villes ont alors été contactées (Lyon, Bordeaux…), d’autres se sont même proposées pour accueillir l’organisation (Annemasse). Le conseil d’administration de PSF-CI a finalement décidé le 18 mars de s’orienter vers un déménagement à Bordeaux, selon des modalités et un calendrier qui restent à préciser. Toutefois, le déménagement pourrait avoir lieu en septembre. Il est convenu que PSF-CI devienne propriétaire d’une partie d’un hôtel d’entreprises dans la ZAC des Chartrons. Les collectivités locales devraient financer un tiers de l’opération (un peu plus de un million au total) et des entreprises de la région (dont GDF) apporteraient leur contribution à la même hauteur. Le dernier tiers sera à la charge de l’ONG.

A Clermont-Ferrand, le départ de PSF-CI détone. Au point que l’opposition a vertement critiqué l’équipe municipale, jugée incapable de trouver une solution pour retenir PSF. La Ville dément en assurant qu’elle a bien lancé des démarches pour le rachat du site des Gravanches où siègent UNC-Pharmaciens humanitaires d’Auvergne et la Centrale humanitaire médicopharmaceutique. La Région avait déjà donné à la municipalité un accord de principe, la communauté d’agglomération clermontoise et le conseil général doivent donner leurs réponses prochainement. Trop tard !

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