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© La CSMF appelle les médecins à refuser le tiers payant au cabinet
Projet de loi santé : la CSMF durcit le ton
Opposé fermement aux mesures néfastes pour la médecine libérale et décidé à construire l’avenir, le Dr Jean-Paul Ortiz, président de la Confédération des syndicats médicaux (CSMF) s’est, le 26 août lors d’une conférence de presse, montré offensif contre le projet de loi santé, très hospitalo-centré et « qui ne respecte pas les médecins ». Ni leur métier en le déstructurant par la mise en place de pratiques avancées pour les professions paramédicales. Ni leur engagement professionnel en laissant la consultation bloquée à 23 euros, tarif « déconnecté des réalités » à l’origine de la désaffection des jeunes générations vis-à-vis de l’exercice libéral.
Prêt à « rebattre les cartes » du contenu du paiement à l’acte, le Dr Ortiz estime nécessaire de le valoriser car il est « au cœur du métier », de limiter les forfaits aux missions au service de la population, tout en conservant la ROSP (rémunération sur objectifs de santé publique), et de faire évoluer l’exercice médical, en préalable à la délégation de taches à d’autres professionnels de santé avec l’accord du médecin. Pour rappel, la CSMF a toujours défendu un montant minimum de l’acte médical à 30 euros.
Contre la mesure phare du tiers payant généralisé prévue dans le projet de loi santé, le syndicat appelle à la « désobéissance civile » à chaque étape d’application. La résistance qui a pris effet le 1er juillet par le refus d’appliquer l’entrée en vigueur du tiers payant pour l’aide à la complémentaire santé. « Cette loi de santé, nous n’en voulons pas » a-t-il martelé.
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