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Produits de contraste : pas tous chez les radiologues
Une partie des produits de contraste ne sortira pas du monopole pharmaceutique : il s’agit des produits iodés strictement inférieurs à 50 ml et des produits iodés faiblement dosés et de grande contenance.
Du côté des reprises, dans un communiqué diffusé le 24 janvier, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) révélait que certains grossistes-répartiteurs avaient fait évoluer leurs conditions de reprise et informaient leurs clients qu’ils n’acceptaient plus les retours des produits de contraste. Emmanuel Dechin, délégué général de la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP), ne cache pas que le sujet est délicat. « Dans un premier temps, les laboratoires ont fait savoir aux grossistes-répartiteurs qu’ils ne reprendraient pas leurs stocks, confie-t-il. Mais face aux risques de rupture que pourrait générer cette position, il semble que le ministère de la Santé soit intervenu et ait convaincu les fabricants d’assouplir leur position. Aux dernières nouvelles, certains laboratoires accepteraient, le cas échéant, de reprendre les stocks des grossistes-répartiteurs, mais pas ceux en provenance des pharmacies d’officine. » Dans ce contexte, les syndicats invitent une nouvelle fois les titulaires à faire preuve de prudence. « Afin d’éviter un surstock de produits de contraste difficilement vendables à partir du 1er mars 2024, nous vous recommandons de limiter, dès maintenant, vos approvisionnements aux besoins de vos patients », indique notamment la FSPF.
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