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© Getty Images
Produits de contraste : devant l’impréparation des autorités, la mesure est reportée !
L’intégration des produits de contraste dans les forfaits radiologiques, avec possibilité pour les radiologues de s’approvisionner directement auprès des laboratoires, doit entrer en vigueur en deux temps, et en premier lieu le 1er juillet prochain pour les produits pour IRM. Mais devant l’impréparation manifeste des autorités, la mesure est reportée. Jusqu’à quand ?
Une énième réunion plénière était prévue cette semaine entre autorités de santé et professionnels partie prenante pour avancer dans l’organisation de la forfaitisation des produits de contraste. En effet, il est prévu qu’à compter du 1er juillet 2023, les produits de contraste pour IRM (à base de gadolinium) soient inclus dans les forfaits techniques des radiologues, puis les produits de contraste pour scanner (produits iodés) à partir du 1er mars 2024, avec, en conséquence, la possibilité pour les radiologues de s’approvisionner directement auprès des laboratoires sans que le patient passe par la case officine et le déremboursement des produits concernés.
« La réunion a été annulée et reportée sine die », expliquaient tôt ce 2 juin au matin les syndicats pharmaceutiques. Pour finalement apprendre via un courriel de la Direction de la Sécurité sociale (DSS) envoyé ce 2 juin en milieu de journée que « compte-tenu des questions organisationnelles encore en suspens et suite aux rencontres avec les différentes parties prenantes, la mesure « produits de contraste » est reportée au 1er mars 2024 », annonce Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). « Ils considèrent, comme nous l’avions déjà dit, que c’est impossible de mettre en oeuvre la mesure au 1er juillet. Mais c’est à notre avantage, sourit Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Il n’y a rien à faire pour l’instant sauf à être vigilant sur les stocks. » « En effet, de nombreuses incertitudes demeurent. D’une part, les grossistes ont annoncé une évolution de leur politique de reprise de ces produits ; d’autre part, nous ne savons pas si l’application de cette mesure concernera l’ensemble des produits de contraste IRM et scanner au 1er mars 2024 », complète le président de l’USPO, qui demande, « au regard des complexités de cette mesure, nous invitons la Direction de la sécurité sociale à supprimer définitivement cette mesure et à reconnaître les compétences du
réseau pharmaceutique. »
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