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© Arnaud Montebourg déplore la fermeture des petites pharmacies - DR
Primaires de la gauche : Arnaud Montebourg préoccupé par la disparition des petites pharmacies
La lutte contre les déserts médicaux représente l’un des cinq chantiers immédiats du « plan de bataille contre l’insécurité sociale » présenté mardi 10 janvier, devant les journalistes de l’AJIS (Association des journalistes de l’information sociale), par Arnaud Montebourg se présentant à la primaire de gauche pour l’élection présidentielle.
Le candidat estime que des « dispensaires du XXIe siècle » doivent être installés, en tant que nouveaux services publics de proximité, pour coordonner les soins des patients à leur sortie d’hôpital. Equipées en télémédecine, ces structures qu’il qualifie d’« oasis médicales » seront la garantie d’un égal accès aux soins sur tout le territoire, et surtout dans les 200 déserts médicaux qui touchent 2,5 millions de personnes.
Entouré de son équipe de campagne dont Catherine Lemorton, présidente de la Commission des affaires sociale de l’Assemblée nationale et Christian Paul, député de la Nièvre, l’ancien ministre de l’Economie et du Redressement productif, qui s’était attaqué en 2014 au monopole des professions réglementées dans le domaine du droit et de la santé en lançant la loi sur la croissance et l’activité, déplore qu’elle se soit traduite in fine par des avancées « homéopathiques et insuffisantes ». « Je n’ai pas compris pourquoi les huissiers de justice existent encore », fait-il remarquer. En revanche, il déclare « l’affaire beaucoup plus sensible et délicate » sur le volet de la santé.
Ayant à l’époque pourfendu le monopole des pharmaciens, il estime qu’un point d’équilibre a été trouvé dans les négociations avec eux. Dans la période actuelle, il n’entend donc pas reprendre ce dossier, en tout cas, pas dans sa campagne. « La disparition des petites pharmacies est pour moi une préoccupation », déclare-t-il.
Soucieux de préserver le réseau officinal dont « nous avons besoin, tout comme celui des médecins », il considère que les pharmacies les plus rentables doivent soutenir celles qui le sont moins. Sa piste ? Aborder avec la profession « la capitalisation de plusieurs pharmacies pour qu’elles puissent tenir le coup », à l’instar des laboratoires de biologie médicale qui ont fait l’objet de processus de concentration qu’il faudra évaluer.
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