Présidentielle : les quatre représentants des candidats peu précis sur l’avenir de l’officine

© les quatre représentants des candidats répondent aux Rencontres de l’officine - DR

Présidentielle : les quatre représentants des candidats peu précis sur l’avenir de l’officine

Publié le 6 mars 2017
Par Loan Tranthimy
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Invités à s’exprimer samedi 4 mars, dans le cadre des 10e Rencontres de l’officine, les représentants d’Emmanuel Macron (Pr Jean-Jacques Mourad, hypertensiologue), François Fillon (Alfred Spira, épidémiologiste), Benoit Hamon (Alain Milon, sénateur et médecin) et Marine Le Pen (Mickaël Ehrminger, master en sciences cognitives) ont tenté de défendre les positions de leurs candidats sur l’avenir officinal.

Maintien du monopole, dispensation à l’unité, rôle accru dans la prévention, accompagnement des patients, coopération renforcée avec les autres professionnels de santé… Face aux questions posées, les réponses peu divergentes caressent toutes dans le sens du poil. 

Sur l’évolution de la rémunération, aucun n’a pu vraiment rentrer dans le détail. Alain Milon, président de la Commission des affaires sociales au Sénat, mise sur le système conventionnel pour négocier les changements. 

Jean-Jacques Mourad se montre favorable au développement d’une rémunération des pharmaciens renforcée sur le volet « professionnel de santé ». Il a assuré que le programme de son candidat prévoit des financements pérennes pour la santé grâce à un budget fixé sur cinq ans (+ 2,3 % pour l’objectif national des dépenses de l’assurance maladie – ONDAM).

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Quant à Mickaël Ehrminger (Marine Le Pen), il reconnaît que cette évolution est nécessaire parce qu’on veut continuer à faire des économies sur les prix des médicaments. « Il faut donc compenser les pertes par la rémunération de nouvelles missions ».