Présidentielle 2022 : les promesses de Pécresse

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Présidentielle 2022 : les promesses de Pécresse

Publié le 13 janvier 2022
Par Francois Pouzaud
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Invitée du premier Webinaire « spécial présidentielle 2 022 », organisé par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), Valérie Pécresse, candidate Les Républicains, s’est dite « très attachée aux piliers de la pharmacie française ». Voici les points essentiels à retenir de son intervention en attendant que d’autres candidats à la présidentielle se prêtent au jeu.

Sur le monopole, l’indépendance professionnelle et le maillage territorial des officines, Valérie Pécresse affirme se sentir « très préoccupée par la désertification médicale et le maintien de la carte sanitaire ». La seule solution pour résoudre ce problème, selon elle, est « de renforcer le réseau de proximité des officines en maintenant l’attractivité de l’installation du pharmacien dans tous les territoires ». Et si la pharmacie est pour elle un acteur central sur le dépistage et la vaccination, elle a affirmé que « le pharmacien devait aller plus loin sur le champ du médical. On ne bloque pas les professionnels dans un statut, on doit leur permettre d’évoluer (via des formations complémentaires) ». Sur la sécurité, un des thèmes chers à la candidate, elle entend mener un combat contre la falsification et la contrebande des médicaments : « Le pharmacien est le tiers de confiance pour assurer la sécurité du médicament ». Et, pour elle, la sécurisation de l’exercice officinal passe par la mise en place d’une police municipale dans toutes les villes de plus de 5 000 habitants et d’équipements de sécurité (système d’alarme, vidéosurveillance) et des aides à leur financement… Elle est favorable à l’application de peines minimales contre tout auteur de violences envers un professionnel de santé. Quant à l’interprofessionnalité, elle souhaite faire sauter les barrières entre les professionnels de santé libéraux et entre la ville et l’hôpital. Elle compte beaucoup en matière d’exercice coordonné sur le triptyque « médecin-pharmacien-infirmier ». Sa recette ? Moins d’Etat, plus d’autonomie laissée aux libéraux de santé et plus d’outils numériques en s’appropriant les bonnes pratiques pour fluidifier les échanges. Enfin, sur les réformes des études (troisième cycle, préparateur), Valérie Pécresse s’est dite « favorable à l’universitarisation de la formation des professions » et a promis « de poursuivre les réformes engagées et d’aller au bout d’une logique de qualification pour tous », si elle était élue présidente. Sur l’apprentissage, elle a proposé « zéro charge patronale dans les entreprises de moins de 10 salariés qui embauchent des apprentis ».

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