Préparation de la Loi santé : le député Thomas Mesnier tend la perche aux pharmaciens

© Thomas Mesnier - DR

Socioprofessionnel Réservé aux abonnés

Préparation de la Loi santé : le député Thomas Mesnier tend la perche aux pharmaciens

Publié le 4 février 2019
Par Francois Pouzaud
Mettre en favori

« Soyez sûrs de votre force ! ». C’est par ces mots d’encouragement que Thomas Mesnier, député La Républque en marche de Charente, auteur du rapport sur les soins non programmés, a invité la profession, lors des 11es Rencontres de l’USPO (Union des syndicats de pharmaciens d’officine) qui se sont déroulées le 30 janvier à Paris à participer à la préparation de l’examen du projet de « Loi de modernisation de notre système de santé » qui sera déposé au Parlement « au premier trimestre 2019 », lequel a pour vocation de traduire la stratégie « Ma Santé 2022 ». 
Après la déconvenue dans la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2019 sur la prescription par le pharmacien de médicaments à prescription médicale obligatoire pour des pathologies mineures, il a fait part de sa détermination à faire aboutir ce texte de loi. Il est toujours question de l’expérimenter dans le cadre de l’article 51 de la LFSS 2018 (ce fameux article qui offre des voies dérogatoires pour le financement de solutions innovantes en matière d’organisation et de financement des soins). Thomas Mesnier compte sur les pharmaciens « pour prouver l’efficacité de cet article, localement, sur le terrain. » 

Autres enjeux de la loi de santé : l’e-ordonnance qui doit ouvrir des possibilités d’amélioration de l’accès aux soins et les télésoins. Sur cette nouvelle déclinaison de la télémédecine s’inscrivant dans le cadre des soins non programmés, « le texte permettra de s’équiper plus facilement et aux pharmaciens de tirer leur épingle du jeu », assure-t-il. 
Sur la participation des officinaux aux Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), il est au diapason avec le président de l’USPO : « L’engagement des pharmaciens est essentiel pour éviter d’avoir des organisations médico-centrées. »
Enfin, sur le pharmacien correspondant qui s’est frayé un chemin dans la LFSS 2019, la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) a indiqué que le cahier des charges sur son expérimentation est en cours de rédaction.

Publicité