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Première année commune des études de santé, polémiques
Les étudiants en pharmacie ne sont pas contents de la première année commune des études de santé (PACES). « C’est une mauvaise réforme. Ce n’est plus une année de formation mais de sélection. Les étudiants en pâtissent », a martelé Florentin Normand, président de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF). Le Pr Dominique Porquet, président de la conférence des doyens des facultés de pharmacie, a défendu, lui, la PACES affirmant qu’il ne voit pas « ce qui dans le programme de cette première année ne servira pas au pharmacien ». « Vous parlez par rapport à l’an passé et pas par rapport à demain, a-t-il lancé aux étudiants. La PACES protège les études en pharmacie au vu de la désaffectation importante des étudiants pour cette filière. » « Il y a un vrai déficit d’information sur le métier », a souligné Jérôme Parésys-Barbier, président de la section D de l’Ordre. D’où l’importance de communiquer sur la profession.
PACES : LE PREMIER BILAN, 26 MARS
Jérôme Parésys-Barbier, président de la section D de l’Ordre, et Serge Caillier, vice-président de la section D, ont annoncé en avant-première à Pharmagora l’inauguration d’un congrès spécifique aux pharmaciens adjoints et à leur mode d’exercice, qui se tiendra du samedi 14 au lundi 16 mai prochain sur Internet. Tous les pharmaciens concernés, mais aussi les préparateurs et les apprentis, pourront facilement participer pendant ces trois jours aux conférences, débats, stands et quiz qui seront accessibles en ligne.
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