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© Nicolas Kovarik/Le pharmacien de france
Philippe Besset brigue un nouveau mandat à la tête de la FSPF
Philippe Besset annonce sa candidature à un nouveau mandat à la présidence de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Il place son engagement sous le signe de trois axes fondamentaux : préserver l’indépendance des officinaux, garantir la sécurité du circuit du médicament et assurer une égalité d’accès aux soins sur l’ensemble du territoire.
Défendre l’indépendance des officinaux face aux menaces économiques
L’essor des logiques financières dans le secteur pharmaceutique fait peser un risque sur l’autonomie des titulaires. Philippe Besset entend préserver la maîtrise des officines par les pharmaciens eux-mêmes, en évitant toute dérive qui fragiliserait leur indépendance et la qualité du service rendu aux patients. L’attractivité du métier et la viabilité économique des officines, notamment celles implantées en zones rurales ou isolées, seront au cœur de son action.
Sécuriser la prescription et alléger les contraintes administratives
Alors que la lutte contre la fraude et l’amélioration de la pertinence des prescriptions sont des enjeux majeurs, la profession a besoin d’outils efficients plutôt que d’une surcouche réglementaire. La généralisation de l’ordonnance numérique est l’une des solutions envisagées pour sécuriser le parcours de soins tout en allégeant la charge administrative des officines.
Garantir un accès équitable aux médicaments
L’augmentation des tensions d’approvisionnement et les disparités territoriales dans l’accès aux soins sont une préoccupation croissante. « Il est inacceptable qu’une partie de la population voie son accès aux médicaments se restreindre », souligne Philippe Besset. Face à cette réalité, la FSPF entend agir pour garantir une distribution équitable des traitements et renforcer la place de l’officine comme maillon clé du maillage sanitaire.
Un cadre économique à consolider
La question de la rémunération des pharmaciens reste un enjeu central. La négociation de l’avenant économique avec l’Assurance maladie, dont le bilan sera dressé en juin 2026, devra confirmer la viabilité du modèle économique des officines. Parmi les leviers prioritaires :
– renforcer la substitution des biosimilaires en officine pour générer des économies sans compromettre la qualité des soins ;
– faire du pharmacien un acteur clé de la prévention, avec notamment le remboursement des dépistages des pathologies hivernales ;
– élargir les prérogatives vaccinales aux vaccins du voyageur.
L’adoption du Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2025 devrait permettre de concrétiser certaines de ces évolutions. « Nous serons particulièrement attentifs à leur mise en œuvre effective », assure Philippe Besset.
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