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Pénurie : le cri d’alarme de la région Centre

Publié le 8 juin 2002
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Universitaires, ordinaux et industriels du Centre viennent de lancer un cri d’alarme à propos de la pénurie de pharmaciens. « A Tours, le numerus clausus est bloqué à 73 depuis des années, c’est trop faible alors qu’il manque 74 pharmaciens dans les officines de la région », a dénoncé Henri Lepage, président du conseil régional de l’Ordre, qui redoute surtout la moindre attractivité des études : « Les jeunes se détournent des études scientifiques longues. C’est pourquoi il faut revaloriser la fonction de pharmacien, supprimer cette image d’épicier et inverser la tendance. » Pour appuyer leur démarche, doyen et président du Conseil se sont tournés vers les industriels.

Deuxième région pour la production de médicaments, le Centre est demandeur de pharmaciens pour l’industrie. « Aujourd’hui, assure Jacques Lacassagne, président du Groupement régional des établissements pharmaceutiques industriels, ce problème n’est pas encore trop grave. Mais dans dix ans, temps de formation d’un diplômé, cela pourrait être inquiétant. Il faut se réveiller maintenant. »

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