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Pas de génériques, pas de tiers payant

Publié le 10 novembre 2007
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Remède de choc, depuis le 1er novembre, pour les assurés sociaux du Puy-de-Dôme. Dans toutes les pharmacies, le bénéfice du tiers payant n’est désormais plus accordé aux patients qui refusent les médicaments génériques. L’ensemble des assurés sociaux, y compris les bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire (CMUC), est concerné par ce dispositif.

Avec un taux de substitution de moins de 71 %, le département avait, fin 2006, échappé une première fois de justesse au couperet, ayant pu passer la barre fatidique des 70 % contrairement à la Haute-Loire et à une vingtaine d’autres départements.

+ 1 % de substitution = 100 000 Euro(s) d’économies

Mais cette fois-ci, avec un taux de substitution inférieur à 73 % au 30 juin 2007, pas de sursis. Les représentants des trois régimes de l’Assurance maladie du Puy-de-Dôme (général, agricole et social des indépendants) et de deux syndicats professionnels (USPO et UNPF) se sont réunis début octobre pour fixer les modalités de mise en place de cette décision, après une campagne de communication auprès des médecins, des pharmaciens et des assurés. Pour le seul département du Puy-de-Dôme, 1 % de progression du nombre de médicaments génériques équivaut à 100 000 Euro(s) de dépenses économisées par l’assurance maladie.

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