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Paris : Plus de tiers payant en cas de refus du générique par le patient

Publié le 30 septembre 2006
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Pour atteindre l’objectif national de substitution de 70 %, les syndicats de pharmaciens réclamaient depuis plusieurs mois une forte mobilisation des départements franciliens, souvent à la traîne. On estime que si Paris (actuellement à 52,2 %) gagnait 10 points de taux de substitution il ferait gagner 1 point à la moyenne nationale. Eh bien c’est fait. Les pharmaciens parisiens et la CPAM de Paris ont décidé de suivre l’exemple des Alpes-Maritimes : pas de tiers payant à compter du 11 octobre prochain en cas de refus du générique par le patient et remboursement a posteriori (sauf pour les CMU, AME, AT…). Les départements de la couronne parisienne ne sont pas encore concernés par cet accord mais certains pourraient emboîter le pas dès le début de l’année 2007. C’est ce qui pourrait être décidé après la soirée du 24 octobre organisée par la profession à la demande expresse et en présence de la CPAM à la faculté de Paris-V. Le département des Hauts-de-Seine (à 56 %), quant à lui, achève son « Mois du générique ». 100 000 courriers de sensibilisation ont été envoyés et des expositions ont été organisées dans les centres locaux de la caisse, les galeries marchandes et les mairies. La CPAM devrait prochainement mettre à disposition des officinaux un tampon « Substitution génériques refusée » à apposer sur l’ordonnance en cas de refus du patient.

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