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On veut Liliane

Publié le 30 octobre 2010
Par Laurent Lefort
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Si seulement on avait Liliane B. en face de nous. Pour négocier l’augmentation de la marge, ce serait simple comme bonjour. Liliane B. dégainerait son chéquier sans la moindre hésitation, signerait 200 millions cash et on n’en parlerait plus. Peut-être même qu’elle ajouterait un retentissant « Parce que les pharmaciens le valent bien ». Mais on n’a pas Liliane B. en face de nous. Nous, on a Roselyne B. Et avec Roselyne B. ce n’est pas la même paire de manches. Est-ce pour ménager la chèvre et le chou qu’elle a picoré une olive par-ci, une cacahuète par-là dans les propositions des différents syndicats ? Pour proposer d’ailleurs le minimum syndical. Et même deux ou trois piécettes dans la cagnotte qui ressemblent à de la monnaie de singe. Les gardes et astreintes, c’est bien, mais on n’en parle jamais que depuis 2006. La réforme de la taxe professionnelle d’accord, mais en quoi, au juste, ne concerne-t-elle que les pharmaciens ? Alors, je veux bien faire preuve d’optimisme et me dire que ces deux exemples feront certainement partie des os à ronger pour la poursuite des négociations. Mais quand va-t-on enclencher un changement plus radical du mode de rémunération ?

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