Nicolas Sarkozy veut mettre un terme aux « rentes de situation » des officinaux

Publié le 3 septembre 2007
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Les propos de Nicolas Sarkozy tenus à l’occasion de l’installation de la Commission pour la libéralisation de la croissance ont fait l’effet d’une douche froide. Le Président de la République, qui se voulait rassurant pendant la campagne électorale, souhaite désormais « mettre fin à des rentes de situation que rien ne justifie aujourd’hui », citant, outre les pharmaciens, les taxis, les notaires et les avoués. On ne peut s’empêcher de penser à une menace sur le monopole, voire à la libéralisation du nombre de pharmacies. Il estime ainsi « accroître le pouvoir d’achat des Français en faisant baisser les prix et permettre le développement d’activités aujourd’hui bridées par des réglementations obsolètes et contre-productives ».

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