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Négociations conventionnelles : l’ultimatum lancé avant la grève des pharmaciens
La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) reste confiante dans le processus des négociations conventionnelles avec l’Assurance maladie concernant l’avenant économique, sans toutefois écarter la grève du 30 mai si aucun accord n’était trouvé d’ici là.
Pénurie de médicaments, difficultés économiques, dérégulation de la pharmacie… Les pharmaciens doivent se tenir prêts à se mobiliser pour alerter sur les risques qui pèsent sur leur profession et le système de santé des Français. Lors de sa conférence hebdomadaire qui s’est tenue vendredi 19 avril, le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), Philippe Besset s’est dit impatient, comme tous ses confrères, de voir aboutir les négociations conventionnelles. « Nous travaillons tous les jours avec l’Assurance maladie. Les pharmaciens ont l’impression que les choses n’avancent pas, mais ce n’est pas le cas », assure-t-il.
« Notre but ultime est de faire fonctionner nos entreprises, pas de faire grève »
Philippe Besset a également avoué fonder beaucoup d’espoir sur la réunion plénière avec l’Assurance maladie, prévue le 14 mai prochain. « Un conseil d’administration aura lieu dès le lendemain, le 15 mai. L’ensemble des représentants de la profession, les groupements, l’Ordre national des pharmaciens, l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf) et l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) seront conviés, pour analyser ensemble les propositions de l’Assurance maladie et décider des suites à y donner. » Si Philippe Besset n’écarte pas l’idée d’une grève le 30 mai 2024, il garde encore l’espoir qu’elle ne se fasse pas. « J’incite mes confrères à se préparer à cette action, mais notre espoir doit être dans la réussite des négociations conventionnelles. Nous avons des entreprises à gérer, des équipes officinales dont nous sommes les garants. Notre but ultime est de faire fonctionner nos entreprises, pas de faire grève. Mais si la plénière du 14 mai n’aboutit à rien, nous passerons à l’étape du bras de fer. »
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