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Naissance de la carte européenne
Lancement officiel le 17 octobre de la carte européenne de professionnel de santé parée de trois objectifs dignes d’intérêt. Primo : renforcer la sécurité des patients. Secundo : simplifier la libre circulation des professionnels de santé. Tertio : accélérer et améliorer l’échange d’informations entre les autorités compétentes pour garantir un haut niveau de qualification et de moralité des professionnels. En clair, les autorités compétentes de l’Etat membre d’accueil peuvent désormais demander aux autorités compétentes de l’Etat d’origine la communication confidentielle de l’absence ou non de sanctions disciplinaires ou pénales à caractère professionnel.
Grâce à cette nouvelle carte, un employeur potentiel, un organisme de sécurité sociale pourront donc obtenir mais aussi fournir des informations sur les qualifications et les habilitations d’un pharmacien à exercer. Les patients auront la possibilité, par ce biais, de s’assurer de la réalité des titres du pharmacien, le port visible de cette carte pouvant être exigé dans certains cas. « En France, cette carte sera fusionnée avec la carte ordinale », expliquait en juin Patrick Fortuit, membre du Conseil national de l’Ordre et vice-président du GIP-CPS (voir Le Moniteur n° 2681).
Validation de la formation
Disposer de la carte va simplifier les démarches lors des déplacements entre Etats membres. Ainsi, le déplacement d’un pharmacien pour exercer sa profession de manière ponctuelle et non répétitive dans un autre pays que le sien sera facilité. Il en sera de même s’il choisit de travailler plus longtemps dans le pays. Et puis, cette carte est aussi conçue comme un outil évolutif. La validation de la formation réalisée dans le pays d’origine, ou dans tout autre Etat membre, l’accès sécurisé à des dossiers patients pourront enrichir les fonctionnalités. Dans un premier temps, la carte émise en 2008 sera simplement plastifiée et sécurisée avec un hologramme. Une puce permettra à terme la lecture de la carte dans n’importe quel pays et une mise à jour permanente. Carte ordinale, carte européenne et CPS ne devraient alors faire plus qu’une. Dès 2009 ?
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