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© Getty Images
Monopole pharmaceutique : un membre du gouvernement se veut rassurant
Vendredi 8 décembre, lors du congrès de l’Union nationale des professions libérales (Unapl), dont il est membre du bureau, Philippe Besset, le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), a eu l’occasion d’échanger avec Olivia Grégoire sur les travaux menés par le député Marc Ferracci.
« Après avoir interrogé Olivia Grégoire, la ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, sur le statut des travailleurs indépendants, je lui ai demandé si nous pouvions compter sur son attention et son soutien concernant les projets en cours de réflexion à Bercy qui pourraient déboucher sur une nouvelle loi Macron 2, avec des dispositions visant à déréglementer les professions réglementées comme la nôtre, confie Philippe Besset, le président de la FSPF. Je lui ai rappelé que certaines règles avaient été mises en place pour défendre l’intérêt des patients, et que des députés, aveuglés probablement par leur ultra libéralisme, n’ont pas conscience du mal qu’ils feraient en les détricotant. »
La réponse de la ministre a visiblement satisfait et rassuré le président de la FSPF. « Elle a reconnu qu’en ce moment, c’était la mode de faire la chasse aux normes et aux règles. Mais qu’il fallait effectivement faire attention à ne pas toucher à celles ayant vocation à protéger les Français. Et qu’elle suivrait donc ce dossier de près », explique Philippe Besset. Et de conclure : « A ce stade, je ne suis donc pas inquiet car il n’y a rien de concret. Marc Ferracci, le député des Français de Suisse et du Liechtenstein, et vice-président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, n’a pas encore rendu ses conclusions. Je sais aussi que nous avons des alliés dans la place, et qu’ils seront eux aussi vigilants par rapport à tout ce qui pourrait remettre en cause la sécurité de la délivrance des médicaments ».
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