Mobilisation du 21 novembre : lieux, actions, les étudiants en pharmacie dans la manif

Les étudiants en pharmacie manifestent dans toute la France aujourd’hui.

Le cortège national va s’élancer à partir de 14 heures depuis la faculté de pharmacie de Paris, avenue de l’Observatoire dans le cinquième arrondissement, pour rejoindre le ministère de la Santé où les représentants des étudiants en pharmacie devraient être reçus. Au même moment, une demi-douzaine de rassemblements débuteront à Nantes (entre la Rue Gaston Veil et l’UFR de médecine) pour les villes de Poitiers, Angers et Rennes, à Nancy devant l’Agence régionale de santé (ARS) où convergeront également les Strasbourgeois, à Besançon (devant l’UFR santé) avec les étudiants de Dijon ainsi qu’à Marseille (devant le campus), Montpellier (place de la Comédie) et Caen (parvis de la faculté).

Ce matin, des manifestations doivent se tenir à Toulouse (entre la faculté et l’ARS), à Clermont-Ferrand (place Henri Dunant) et à Reims (UFR de pharmacie), tandis que rendez-vous a été donné à 12h30 à Bordeaux (Esplanade Jacques Latrille pour aller vers l’ARS) et Grenoble (du CHU au rectorat) et que les étudiants de Limoges se retrouvent au sein de la faculté de pharmacie.

Les participants sont également invités par l’Association nationale des étudiants en pharmacie (Anepf) à prendre des photos et à communiquer leurs revendications sur les réseaux sociaux sous le mot-clé #R3CMobilisonsNous. « En seulement deux semaines, notre association a réalisé le tour des 24 facultés de pharmacie en France, souligne l’organisation dans un communiqué ce matin. Les membres de notre bureau sont allés dans les villes pour sensibiliser les étudiants à la cause de la réforme du troisième cycle des études pharmaceutiques ». Toutes ont répondu à l’appel. Une pétition a également mise en ligne, elle avait été déjà signée ce matin par 3000 personnes.

« Aucune avancée significative » lors de la réunion sur le 3e cycle

Les étudiants réclament toujours un doublement de l’indemnité de stage (soit 1250 euros net par mois au lieu de 550 euros) sur les 12 mois de DES au lieu des six mois de stage actuels, ainsi que la création d’indemnités forfaitaires de transport pour les étudiants exerçant loin de leur domicile et d’hébergement en zone sous-dense. Ils exigent aussi la revalorisation du statut étudiant en statut public et la création d’un statut de maître de stage universitaire (MSU).

Leur dernière réunion avec le ministère de la Santé remonte à mercredi de la semaine dernière où ils avaient été accompagnés par des représentants des syndicats officinaux, de l’Ordre et des doyens. Une rencontre qui s’était soldée sans « aucune avancée significative » selon l’Anepf qui plaide aussi pour une restauration de « l’attractivité de la filière officine par une approche métier ».