Mobilisation des pharmaciens : l’unité de la profession sera déterminante

Dix jours après un premier appel à la mobilisation des pharmaciens, alors que la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) avait déjà évoqué cette possibilité le 29 septembre 2023, l’USPO veut de nouveau « faire pression » sur le gouvernement et l’Assurance maladie. Mais pour y parvenir, « nous sommes convaincus qu’il devra réunir l’ensemble de la profession », explique le syndicat dans un communiqué en date du 16 octobre.

L’USPO a donc pris contact avec la FSPF, l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf), la conférence des doyens, les groupements (via Federgy et l’UDGPO) « afin de construire ensemble et porter conjointement ce mouvement [de mobilisation, NdlR] ». Le syndicat rappelle en effet qu’aucun calendrier pour les négociations conventionnelles n’a été établi et que les pharmacies subissent de plein fouet l’inflation et l’augmentation des charges.

« Toutes les autres professions de santé ont signé des accords conventionnels ; une revalorisation pour les médecins est prévue dès le 1^er novembre [par le règlement arbitral, NdlR] et de nouvelles négociations sont prévues à l’automne. La seule profession qui est restée sur la touche est celle des pharmaciens d’officine », constate l’USPO. De plus, « le gouvernement décale sine die la réforme du 3^e cycle des études de pharmacie qui prévoit une formation adaptée et une rémunération plus juste pour nos futurs confrères », ajoute le syndicat.

Une première réunion ad hoc avec les autres représentants de la profession et les étudiants va par conséquent être organisée avant la fin du mois d’octobre et devrait aboutir à des « décisions prises de manière collégiale ».