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Meurthe-et-moselle : Pharmaciens et médecins s’associent contre la dépression

Publié le 8 mai 2004
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Fin mars, à l’université Henri-Poincaré de Nancy, Agnès Charlon, étudiante en pharmacie, et Nathalie Cocquet, étudiante en médecine, faisaient thèse commune sur « L’amélioration du traitement antidépresseur par une collaboration médecin-pharmacien ». A l’initiative de cette double soutenance devant un jury mixte, une demande, fin 2000, du laboratoire Lilly qui souhaitait effectuer une étude sur le Prozac. « Nous avons alors décidé de créer une association, Pharmaciens et médecins de Lorraine, pour gérer cette étude », explique Geneviève Grison, professeur associé à la faculté de pharmacie de Nancy.

Trois officinaux et trois généralistes de l’agglomération nancéienne ont alors collaboré. « Nous nous sommes rapidement aperçus que pour rendre les conclusions dans les délais souhaités par le laboratoire, il fallait que quelqu’un se consacre à plein temps à ce programme. Nous avons alors proposé à une étudiante de faire sa thèse sur ce sujet et nous lui avons fait rencontrer un étudiant en médecine pour travailler ensemble. Cette collaboration entre pharmaciens et médecins a renforcé les liens entre les deux acteurs de santé et va progressivement s’élargir à d’autres sujets », assure l’enseignante.

Aujourd’hui, une cinquantaine de médecins et de pharmaciens adhèrent à Pharmaciens et médecins de Lorraine.

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