- Accueil ›
- Profession ›
- Socioprofessionnel ›
- Médicaments : on partirait sur 850 millions d’euros d’économies
![Médicaments : on partirait sur 850 millions d’euros d’économies](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2023/09/10b364e57c953409421bb6720f6aa.jpg)
© Getty Images/iStockphoto
Médicaments : on partirait sur 850 millions d’euros d’économies
Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’industrie, lève le voile dans Les Echos sur certaines mesures du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2024, notamment sur les économies et la lutte contre les pénuries de médicaments.
Comme chaque année, le PLFSS 2024 comportera des baisses de prix sur les produits de santé. Roland Lescure annonce ainsi 1 milliard d’euros d’économies dont 850 millions pour les médicaments et 150 millions pour les dispositifs médicaux.
« Le Comité économique des produits de santé (CEPS) […] devra cependant prendre en compte des enjeux d’accès des Français aux produits de santé et de souveraineté qui nous tiennent à cœur », explique cependant le ministre. De fait, une mesure vise à sanctuariser une enveloppe budgétaire afin de renforcer l’attractivité de la production de produits essentiels en France ou en Europe, pour permettre une relocalisation ou éviter la délocalisation. « Nous avons déjà identifié 25 médicaments essentiels qui seront prochainement relocalisés. Ces relocalisations pourront éventuellement être assorties de hausses de prix ou de moindres baisses de prix, conditionnées à des garanties en termes de sécurité d’approvisionnement », détaille Roland Lescure.
Autre mesure importante qui devrait figurer dans le PLFSS selon le ministre : l’obligation pour un laboratoire arrêtant la commercialisation d’un des 6 000 médicaments d’intérêt thérapeutique majeur de trouver un repreneur au risque de subir des sanctions. Si le laboratoire ne trouve pas de repreneur, l’Etat pourra demander à l’entreprise de céder gratuitement l’exploitation du médicament pendant deux ans à une structure publique, comme la pharmacie des hôpitaux de Paris.
« Des dispositions seront également prévues pour avoir des capacités accrues de production dans les établissements de santé, les pharmacies de ville en cas de tensions d’approvisionnement sur un produit. L’idée, c’est que cela soit fait de manière coordonnée », précise également Roland Lescure.
- Enquête de l’Anepf : la vie des étudiants en pharmacie, pas si rose
- Économie officinale : faut-il ressortir les gilets jaunes et les peindre en vert ?
- Grille des salaires pour les pharmacies d’officine
- Prescription des analogues du GLP-1 : les médecins appellent au boycott du dispositif imposé
- Burn-out des pharmaciens : le malaise grandissant d’une profession épuisée
![Bilans de prévention : pas si simples !](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2024/07/article-defaults-visuel-680x320.jpg)