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© masques, tests, covid-19, gouvernement, Castex, Véran - Pixabay
Masques, tests et Covid-19 : le programme de la rentrée
Le Premier ministre Jean Castex l’a réaffirmé lors de sa conférence de presse du 27 août : l’Etat ne fournira pas gratuitement les masques à la population générale. « Nous avons déjà fourni des masques aux plus précaires, a justifié le Premier ministre. Nous renouvellerons l’opération jusqu’en octobre et aussi souvent que nécessaire jusqu’à la fin de l’épidémie ». Et de rappeler que l’Etat fournit aussi des masques aux patients les plus fragiles via les officines. « Nous menons une politique très équilibrée », s’est-il félicité. Mais le masque n’est décidemment pas porté par tout le monde : 700 infractions au port du masque sont dressées chaque jour en France.
Des masques par milliards
Olivier Véran, également associé à cette conférence de presse gouvernementale, a annoncé dans la foulée qu’un stock national de masques était en constitution. L’objectif de 1,8 milliard de masques chirurgicaux et 200 millions de masques FFP2 sera atteint fin septembre, promet-il. 4 milliards de masques sont par ailleurs commandés « et livrés progressivement » pour les soignants.
Des tests par millions
Dans son arsenal pour briser les chaines de contamination de Covid-19, le gouvernement compte aussi sur les tests de dépistages. 840 000 tests PCR ont été réalisés cette semaine. C’est « au-delà des objectifs fixés » (700 000 tests par semaine, NdlR), rappelle Olivier Véran. Le gouvernement vise le million de tests hebdomadaires en septembre. « Nous avons un progrès à faire pour permettre un accès prioritaire pour les personnes qui ont des symptômes », a relevé Jean Castex. En effet, les files d’attente s’allongent devant les laboratoires de biologie médicale. « Dans 80 % des cas, les résultats sont donnés dans les 36 heures », se réjouit pourtant Olivier Véran.
« Un million de tests, c’est le reflet de notre capacité effective à tester », précise aussi le ministre de la Santé, qui a défini une stratégie de priorisation des prélèvements : les personnes symptomatiques, les cas contacts et les professionnels en contact avec les personnes vulnérables à commencer par les soignants, seront prioritaires. Quant aux alternatives aux tests nasopharyngés qui pourraient gonfler le dispositif de dépistage, elles sont en cours d’étude. Les tests salivaires, « plus simples et plus rapides », doivent être validés sur le plan scientifique pour être fiabilisés. Il faut encore pouvoir répondre à la question : « Trouve-t-on autant de virus dans la salive que dans les voies nasales ? ». Autre piste explorée : le prélèvement oropharyngé.
En conclusion, « tout est fait pour éviter un reconfinement généralisé », explique le chef du gouvernement, qui entend donner une « réponse rapide et graduée » et « territorialisée » à l’épidémie. Et n’exclut pas des confinements localisés.
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