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Marisol Touraine veut s’attaquer aux actes redondants et inutiles

Publié le 24 mai 2014
Par Loan Tranthimy
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Invitée aux Salons de la santé et de l’autonomie, Marisol Touraine a annoncé sa volonté de réduire les actes redondants et inutiles, conformément à la feuille de route de François Hollande. La maîtrise des prescriptions permettrait ainsi à l’Etat d’engranger 2,5 milliards d’euros. L’hôpital est concerné par ce plan d’économies. Lors de son discours devant les représentants des établissements hospitaliers en ouverture du salon, la ministre de la Santé s’est appuyée sur les résultats d’un sondage réalisé par Ipsos pour la Fédération hospitalière de France (FHF) qui révèlent qu’un tiers des Français sondés estime avoir subi des examens redondants. « L’exemple de la même radiographie faite à plusieurs reprises pour le même patient, parfois dans le même établissement, n’est évidemment pas la règle. Mais il n’est pas, non plus, l’exception. Et comment justifier de telles disparités dans les taux de recours entre régions pour un même acte ? », interroge Marisol Touraine.

Vers un DMP 2 « plus pragmatique »

Rejoignant la FHF sur ce thème, la ministre a annoncé que « la dégressivité tarifaire sera appliquée selon des critères de pertinence » dans le secteur public comme dans le secteur privé. Par ailleurs, des mesures favorisant « une plus grande responsabilisation des prescriptions » seront prévues dans le prochain projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Pour y parvenir, la ministre a évoqué trois points essentiels : la diffusion des bonnes pratiques, le renforcement des contrôles et aussi des « échanges plus nourris entre les professionnels ». Pour atteindre ce dernier objectif, elle a annoncé le développement de la messagerie sécurisée et la création d’un DMP 2 qui sera « plus pragmatique et répondra mieux aux attentes des professionnels ainsi que des usagers ».

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