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- Malade malgré lui
« Prenons soin de la République, elle est fragile. Prenons soin ensemble de la France et des Français, ils nous demandent de dépasser nos divisions et nos querelles et d’agir pour l’intérêt supérieur du pays », a déclaré le Premier ministre Michel Barnier, en clôture de son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale, le 1er octobre. Aux grands maux, les grands remèdes. Pour lutter contre les déserts médicaux et la pénurie de soignants, qui seront tous deux « des priorités du gouvernement », Michel Barnier entend accroître le nombre de nouveaux médecins. « De 8 500 internes cette année, nous passerons à 11 000 l’an prochain. Le temps où l’on avait la crainte de former trop de médecins est révolu », anticipe-t-il, car le nombre de malades ne cesse, lui aussi, d’augmenter.
L’autre souci, c’est que la médecine de ville n’intéresse plus grand monde. C’est en partie dû à une nouvelle génération qui n’est pas prête, comme ses aînés, à sacrifier 60 heures par semaine à son métier, et aux lourdeurs administratives dans lesquelles les soignants se trouvent englués… « Notre système de santé est aussi sérieusement malade de sa complexité et de sa bureaucratie », a-t-il diagnostiqué. En attendant la future loi de « simplification », le Premier ministre compte sur la délégation de tâches : « Accélérer l’accès aux soins grâce à une “loi infirmiers-infirmières” qui ira plus loin dans la reconnaissance de leur expertise et de leur compétence et leur donnera un rôle élargi dans la prise en charge des patients. Dans cette même logique, nous pourrions aller plus loin avec les pharmaciens et les kinésithérapeutes. » Mais, dans ce cas, qui va faire de la prévention ? Il ne faudrait pas oublier que la prévention guérit davantage que n’importe quelle autre médecine !
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