Maîtriser les dépenses de médicament

L’avenir de l’assurance maladie » : tel était le thème des rencontres parlementaires qui se sont déroulées le mardi 22 novembre. « Si nous n’avons pas le courage d’entrer sur le fond du sujet, à la fois la maîtrise des dépenses et les ressources complémentaires, c’est la maison sociale française qui va s’écrouler », a déclaré Pascal terrasse, député socialiste de l’Ardèche. Un discours qui résume le constat général. Du côté de la maîtrise des dépenses, Frédéric Van Roekeghem, directeur général de la CNAMTS, a affirmé que « chaque fois que nous décortiquons un processus de soins, nous trouvons 10 % d’économies possibles », et que 20 % d’économies peuvent être réalisées sur les arrêts maladie. Il a également expliqué que l’un des objectifs de la nouvelle convention médicale était de rendre les médecins « un peu plus responsables » par rapport à leurs prescriptions.

Baisse des prix et déconditionnement

« Il faut maîtriser la dépense des médicaments. Un Français dépense 100 euros de plus en médicaments qu’un Européen », a insisté Arnaud Robinet, député UMP de la Marne. Et d’évoquer aussi bien la baisse de prix d’un médicament lors de l’entrée d’un concurrent sur le marché que la baisse des prix des génériques ou le déconditionnement. Quant aux ressources complémentaires, point de propositions nouvelles. D’ailleurs, Pascal Terrasse a ouvert un « concours Lépine » sur ce sujet !