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« Ma santé 2022 » bouscule les euros, moins les médecins

Publié le 20 septembre 2018
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C’est le président de la République en personne qui a présenté la stratégie de transformation du système de santé, le 18 septembre, baptisée « Ma santé 2022 ». « La vision cible est un changement d’approche. Nous partons du patient et de ses besoins au sein du territoire », avait souligné la veille l’Elysée.

La réforme redonne du temps médical aux médecins en augmentant le nombre de praticiens par la suppression du numerus clausus à la rentrée 2020-2021, en systématisant la prise de rendez-vous en ligne et en créant un nouveau métier d’assistant médical (4 000 sont prévus d’ici 2022). Pour faire face en urgence aux déserts médicaux, 400 médecins vont être embauchés dans les territoires les plus défavorisés, ils seront salariés des hôpitaux publics ou des centres de santé. Pour lutter contre l’exercice isolé, le gouvernement compte sur les CPTS (communautés professionnelles territoriales de santé), qui répondront aux besoins de prévention et de soins des populations. Pharmaciens, soyez les bienvenus.

L’exécutif veut consacrer 3,42 milliards d’euros au financement de la réforme entre 2019 et 2022. Mais où les trouver ? « On fait des économies sur le prix des médicaments. Il y aura cette année 1 milliard d’euros d’économies dans les négociations de prix avec l’industrie pharmaceutique », a déclaré la ministre de la Santé, le 19 septembre, au micro de la matinale de RTL.

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