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L’USPO veut un pharmacien traitant dans la loi Bachelot

Publié le 7 février 2009
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Mon pharmacien n’est pas n’importe qui. C’est un pharmacien traitant ! » Un jour peut-être, les patients souffrant de pathologies chroniques et/ou compliquées (asthme, diabète, HTA, chimio…) oseront une telle affirmation. En tout cas, Gilles Bonnefond, président délégué de l’USPO, a annoncé mardi dernier que son syndicat avait proposé cette définition dans le cadre d’un amendement au projet de loi « Hôpital, patients, santé, territoires ». Rappelant par ailleurs que la profession souhaitait aussi que dans la future loi « le conseil pharmaceutique, avec ou sans délivrance de médicaments, soit reconnu comme un parcours de soins à part entière, ce qui placerait la grande distribution hors débat », Gilles Bonnefond explique que ce pharmacien traitant serait choisi par les patients eux-mêmes (sans obligation), qui déclareraient leur choix auprès des futures agences régionales de santé.

Un pharmacien traitant qui serait rémunéré

La « nouvelle mission » consistera à surveiller, entre deux consultations, si un patient est bien observant, s’il subit un effet secondaire, s’il réalise bien ses examens et sait utiliser ses appareils d’autosurveillance. Un rendez-vous à l’officine avec rédaction d’un compte rendu à adresser au médecin traitant est envisagé. Le tout protocolisé par la HAS et avec la mise en place d’outils de communication simples et sécurisés avec les autres professionnels de santé. Mais, pour tout cela, « il est clair qu’il faudra une rémunération spécifique », conclut Gilles Bonnefond.

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