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L’USPO se donne trois ans pour réussir l’évolution du métier

Publié le 9 avril 2011
Par Magali Clausener
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Depuis le 25 mars, l’USPO est dotée d’un « nouveau » président, Gilles Bonnefond (jusqu’alors président délégué), et d’un nouveau bureau « rajeuni » avec notamment quatre vice-présidents dont Brigitte Bouzige, à la fin de son mandat de présidente de Giphar. Il n’en faut pas moins pour, selon Gilles Bonnefond, « réussir la mutation du métier dans une période très agitée ». Entre le rapport de l’IGAS, les Assises du médicament, la négociation conventionnelle avec l’Assurance maladie et le PLFSS pour 2012, les prochains mois vont être cruciaux pour la profession. Et l’USPO entend continuer à être force de propositions.

Signer deux avenants à la convention

Déjà, Gilles Bonnefond veut négocier avec l’Assurance maladie un avenant à la convention sur les génériques précisant quels sont les objectifs et les nouvelles molécules pour 2011. En effet, aucun avenant n’a encore été signé pour cette année.

Il souhaite aussi signer un autre avenant sur la simplification administrative avec pour objectif le passage des 96 pharmacies qui expérimentent la scannérisation des ordonnances, à « la solution cible du sans CD-ROM », et l’extension de l’expérimentation aux 100 départements avec deux officines par département. L’USPO va aussi faire deux propositions dans le cadre des Assises du médicament : intégrer les déclarations de pharmacovigilance dans les logiciels métier et associer médecins et pharmaciens aux plans de gestion des risques des médicaments. Enfin, le syndicat demande l’abandon de la forfaitisation dans les EHPAD. Selon le président de l’USPO : « Il faut faire sauter la TVA ». Pour les actes intellectuels au moins.

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