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Lorient : Les gardiens de la paix en guerre contre les pharmaciens de garde

Publié le 13 mai 2005
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Longtemps, pour connaître la pharmacie de garde, il suffisait de feuilleter la presse locale. Depuis la nouvelle organisation imposée par l’Ordre, les Lorientais doivent appeler le commissariat. Mais dans une lettre transmise à leur comité technique paritaire, les policiers se sont plaints d’un engorgement du 17 réservé en principe aux urgences. Ainsi, pour la seule matinée du 3 avril, 83 appels ont été répertoriés. Les signataires de la lettre précisent « qu’ils ne remettent pas en cause leur action de service public », mais qu’il n’est pas de leur ressort « de jouer le rôle de secrétaire téléphonique des pharmaciens de garde. »

La lettre a fait son chemin. Désormais, les appels arrivent sur le standard, laissant la voie libre au 17. Reste le problème de l’accueil des personnes au commissariat. « On doit vérifier s’ils ont une ordonnance, ce qui ne nous regarde pas, car nous n’avons pas à connaître les raisons médicales qui les ont poussées à consulter. C’est une sorte de violation du secret médical », souligne un fonctionnaire.

Les policiers lorientais souhaitent que l’ordre des pharmaciens crée un service de permanence dont le numéro de téléphone serait transmis par la presse.

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