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- L’ordonnance électronique s’étend à toute l’Andalousie
L’ordonnance électronique s’étend à toute l’Andalousie
D’ici la fin de l’année, 92 % de la population andalouse disposera de l’ordonnance électronique contre 56,5 % aujourd’hui. Ne resteront hors du système que les petits villages n’ayant pas d’infrastructures de communication suffisantes », explique María Jesús Montero, ministre de la Santé du gouvernement régional.
Le programme lancé en 2003 par la région la plus peuplée d’Espagne connaît un succès tel que des délégations viennent du monde entier, dont de France, pour en étudier le fonctionnement. Dans son principe, l’idée est simple. La carte électronique d’assuré social sert désormais de support aux ordonnances prescrites dans 336 centres de soins. Celles-ci sont lisibles sur les ordinateurs des 2 355 pharmacies participantes (65 % du total), équipés pour la circonstance de deux lecteurs externes : l’un d’accès au système et l’autre de lecture des cartes. Ledit système permet en outre une communication en ligne entre pharmaciens et médecins. « Il évite aux patients chroniques de consulter à seule fin de renouveler leurs ordonnances », précise María Jesús Montero. Le gain en consultations est déjà de 15 % et pourrait atteindre 20 %.
Le système permet aussi la prise de rendez-vous médicaux par Internet et comprend une base de données qui intégrera, à terme, les dossiers médicaux de 8 millions d’Andalous.
Valorisation du rôle du pharmacien
Et ce n’est pas tout. Le patient cesse de stocker inutilement des médicaments chez lui et est mieux suivi par son pharmacien. En cas de problème lors du traitement, ce dernier peut même transmettre au médecin traitant un avis de suspension préventive, un scénario qui s’est déjà produit 3 000 fois sur 19,5 millions d’ordonnances délivrées à ce jour. « Grâce à quoi le pharmacien joue un rôle encore plus valorisant », affirme María Jesús Montero, qui annonçant une prochaine enquête pour mesurer le degré de satisfaction des professionnels. Le programme Diraya, dans lequel s’inscrit l’ordonnance électronique, a coûté 89 millions d’euros au gouvernement régional.
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