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L’hôpital moqué par la charité
J’ai lu récemment dans Les Nouvelles pharmaceutiques le rappel du conseil de l’Ordre quant à la réutilisation pour l’usage hospitalier des médicaments non utilisés collectés auprès du public. Compte tenu de son rôle et de son statut, l’honorable institution qu’est le conseil de l’Ordre ne pouvait avoir d’autre position. Mais de grâce, gardons-nous bien de jeter à la hâte l’opprobre sur nos confrères hospitaliers : il n’y a aucun but lucratif dans leur démarche. Ce qu’il nous faut mettre à l’index, c’est leur avaricieuse administration qui les pousse subrepticement à de tels actes !
Il est à la mode, par ces temps, de « boycotter » les sociétés industrielles qui licencient alors qu’elles font des profits.
Alors vite, jetons par-dessus bord tous ces gouvernements de gauche comme de droite qui gaspillent à tout-va et provoquent des cohortes de licenciements dans les métiers de la santé sous prétexte de rééquilibrer les comptes de la Sécu… Oubliant au passage que ces malheureux salariés sont aussi des cotisants. Début juin, nous avons pu entendre un soir, dans le même journal télévisé, que la Sécu allait dérembourser des médicaments parce qu’elle était en déficit, puis, quelques instants plus tard, que le gouvernement allait ponctionner la Sécu pour financer les 35 heures parce qu’elle était en excédent… ! De qui se moque-t-on ?
Enfin, on peut aussi s’interroger et sourire au sujet de ces MNU, impropres à l’usage hospitalier, mais utilisables pour les populations des pays sous-développés où les êtres sont pourtant dans un état de santé et de dénutrition pire que ce que l’on pourrait rencontrer dans nos hôpitaux…
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