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Lettres de noblesse

Publié le 21 avril 2012
Par Laurent Lefort
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Mi-février, quand l’Académie de médecine a publié son rapport sur les génériques, j’aurais aimé que le Gemme (association Générique même médicament) lui réponde du tac au tac. La réponse est finalement arrivée le 16 avril. Ne boudons pas notre plaisir, notre attente est récompensée par une réponse au point de croix à ce qui n’était qu’un costume mal taillé. Je vous encourage donc sans attendre à consulter cette réponse*. Et à vous en inspirer pour répondre aux objections de vos patients… ou de vos prescripteurs.

En ce qui concerne ces derniers, nul doute que l’avenant de leur convention instaurant un paiement à la performance passant par la prescription de génériques va faire tomber des réticences. Mais déjà, nous connaissons tous des médecins qui ne tapissent pas leurs ordonnances du sigle « NS » avec un plaisir féroce. Qui ne disent pas non plus amen à la moindre injonction de leurs patients pour se voir prescrire le vrai médicament et rien d’autre. La guéguerre entre droit de prescription et droit de substitution les laisse de marbre car ils savent que leur valeur ajoutée est beaucoup plus noble : d’abord poser le bon diagnostic puis prescrire en face la bonne molécule. Et cette compétence là, personne n’a envie de la remettre en cause.

* http://www.medicamentsgeneriques.info/dossier-de-presse-reponses-du-gemme-au-rapport-de-lacademie-de-medecine/

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