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- Les pharmaciens sur leurs gardes
Le 6 octobre, Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), a présenté les résultats de l’enquête réalisée par le syndicat sur l’organisation des gardes et les urgences. 60,7 % des 6 000 sondés ayant répondu à l’enquête indiquent ne pas toujours se sentir en sécurité durant les gardes effectuées le soir jusqu’à minuit. Sentiment d’insécurité qui grimpe à 65,8 % durant les gardes en nuit profonde. 66,6 % des sondés ajoutent par ailleurs souhaiter la mise en place d’un pharmacien régulateur afin d’encadrer l’accès aux officines durant cette activité. L’enquête montre également que, pour 87,8 % des pharmaciens, l’appréciation de l’urgence devrait être laissée à la discrétion du pharmacien d’officine et non au patient comme c’est le cas actuellement. 60,7 % des sondés se prononcent aussi pour l’instauration d’une limitation de l’obligation de délivrance aux produits de santé relevant du monopole. Enfin, 72,7 % jugent la rémunération (190 €) non satisfaisante. Et 60,5 % estiment que les gardes de nuit altèrent leur capacité à accomplir leur mission en toute sécurité la journée suivante, sachant que, dans 70 % des cas, ce sont les titulaires qui assurent la continuité du service.
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