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Les pharmaciens franciliens durcissent la grève

Publié le 16 février 2002
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Après les nuits, le dimanche. Les syndicats de pharmaciens d’Ile-de-France (sept départements), réunis sous les bannières de l’UPRP et de l’APLUS, étendent leur mouvement de grève des gardes de nuit – entamé le 23 janvier – à celles du dimanche.

Les principales revendications ne changent pas : revalorisation des honoraires de garde, réforme de l’article 5148 bis du Code de la santé publique, simplification de la convention SESAM-Vitale (voir Le Moniteur 2430). Les pharmaciens franciliens « exigent d’être reçus immédiatement par le gouvernement ». Si ce dernier fait apparemment la sourde oreille avec les pharmaciens, il continue de négocier avec les médecins dont le mouvement semble pourtant encore loin de s’apaiser. Les coordinations de médecins se multiplient et plus de 12 000 généralistes factureraient déjà « sauvagement » leurs consultations à 20 Euro(s) au lieu des 18,5 Euro(s) prévus dans l’accord passé entre le gouvernement et MG-France. Preuve de leur colère, trois nouvelles « Journées sans toubib » sont prévues les 15, 16 et 17 février, avant que ne se déroule une manifestation nationale le 10 mars qui devrait rassembler beaucoup d’autres professions de santé courroucées. Et les pharmaciens ?

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