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Les Pharmaciens (de nouveau) en colère

Publié le 19 décembre 2009
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Les Pharmaciens en colère (PEC) n’avaient pas montré les crocs depuis un moment. Mais la grippe pandémique et la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2010 auront de nouveau mis le feu aux poudres. Le collectif a ainsi écrit le 9 décembre à Xavier Bertrand pour le menacer de ne pas voter pour l’UMP si la LFSS 2010 venait à être appliquée en l’état ! Craignant « encore une fois un effet catastrophique sur l’économie de l’officine », les PEC vont jusqu’à souligner que « le maillage et la fréquentation du réseau pourraient permettre de véhiculer certains messages si les mesures devaient s’appliquer », et à envisager d’« éventuelles actions vis-à-vis du grand public ».

Le lendemain, les PEC ont repris la plume à l’intention cette fois de la FSPF, de l’USPO, de l’UNPF et de l’APLUS, pour réclamer l’unité syndicale « sur une revendication majeure de la FSPF : la réévaluation de la première tranche de marge de 22,90 à 27 euros ».

1 euro ? Ridicule !

Cerise sur le gâteau : ils dénonçaient le surlendemain, sur leur blog, la rémunération de 1 euro HT pour la délivrance des antiviraux issus du stock d’Etat. Aux yeux des PEC, cette « aberration […] montre combien nos autorités méprisent le rôle d’acteur de santé du pharmacien ». Ils proposent donc « d’accepter cette aumône et de la reverser entièrement à un fonds de solidarité pour les officines en difficulté », histoire de « transformer une décision ridicule en un geste utile ». Qu’on se rassure : les Pharmaciens en colère le sont donc toujours.

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