Les officinaux dans la loi Bachelot : « C’est la mise en œuvre pratique qui importe »

Publié le 22 septembre 2008
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Roselyne Bachelot a ouvert la réunion de rentrée annuelle de l’Association des cadres de l’industrie pharmaceutique. La ministre de la Santé n’a pas fait d’annonce tonitruante hier soir, contrairement à l’année dernière où elle avait envisagé pour la première fois le libre accès. La ministre a en revanche longuement évoqué le projet de loi « Hôpital, patients, santé et territoires », déclarant : « Cette réforme, je la ferai avec les professionnels, qui la feront vivre. » Elle a souligné le rôle « essentiel » des pharmaciens et indiqué : « J’ai engagé avec eux une réflexion importante sur l’évolution de leurs missions et le rôle qu’ils peuvent jouer dans la continuité ville-hôpital. » Mais la ministre a précisé que « le fruit de cette réflexion ne se traduira pas forcément pas des mesures législatives. C’est la mise en œuvre pratique qui importe pour que le pharmacien ait un rôle d’acteur de santé de plus en plus renforcé ». Roselyne Bachelot a ensuite rappelé sa volonté de défendre le modèle de la pharmacie française. « Ces questions sont trop graves pour être traitées au travers de plaidoiries devant la Cour de justice [européenne], estime-t-elle. C’est entre Etats membres que nous devons en débattre sereinement. » La ministre de la Santé a ainsi rappelé qu’elle avait proposé à ses homologues européens d’adresser une lettre commune à la Commission européenne sur le sujet.

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