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L’enjeu national fait la différence
Dernier volet de notre tour de France des régions avant la publication des résultats le 11 décembre. L’Ile-de-France et la Bretagne dévoilent ici leurs projets. Et se livrent à un bilan.
Après avoir initié plus de 24projets destinés à faire évoluer le métier de pharmacien, le défi qui attend les prochains élus sera celui du déploiement des réalisations dans le suivi des maladies chroniques, la prévention et le dépistage, l’éducation à la santé, la communication et l’e-santé.
Président sortant, briguant un nouveau mandat de cinq ans sur la liste USPO qu’il mène, Renaud Nadjahi, installé à Rambouillet (Yvelines) résume : « Soit le pharmacien s’implique dans les nouvelles missions et s’empare des nouveaux outils, soit il regarde les trains passer. ». Là réside à ses yeux l’un des enjeux du scrutin du 7 décembre où quelque 4 800 titulaires sont appelés à départager 18 représentants parmi trois listes syndicales.
Mieux communiquer auprès des pharmaciens
Bien que venant de chapelles différentes, Frédéric Loup (FSPF) et Jean Schies (UNPF), deux « pharmaciens au comptoir » à Paris et tête de leurs listes respectives, ne disent pas autre chose. Si ce n’est que, pour Frédéric Loup, l’information de ses confrères pharmaciens sur « le rôle primordial » de leur URPS dans leur vie quotidienne « reste à faire ». Ils doivent mieux connaître, estime-t-il, l’influence, souvent déterminante, qu’exerce l’URPS dans les décisions des autres acteurs régionaux du système de santé. De même, considère-t-il « nécessaire d’intensifier la communication en direction des patients » sur les réalités du métier, sur son image, et sur son positionnement de premier recours dans le parcours de soins. L’atout de cette réussite réside dans « une véritable entente régionale » entre les forces en présence, confirme Jean Schies qui aspire à ce qu’elle soit reconduite dans ses équilibres.
Moins consensuelles apparaissent les options nationales en matière de mode de rémunération du pharmacien. Là, le résultat cumulé du scrutin va conférer à chaque syndicat sa représentativité pour négocier la convention pharmaceutique.
Critique sur les honoraires à la boîte défendus par la FSPF, Jean Schies milite pour qu’aucun syndicat ne soit en capacité de signer seul. Son ambition ? Rester représentatif fût-ce en troisième position. Fort du Livre blanc de l’UNPF qui prône l’intégration des jeunes dans les officines, il souligne que sa liste est celle qui en réunit le plus. Au-delà des clivages les trois candidats appellent les électeurs à voter.
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