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Le vote de la semaine
Etes-vous favorable à un assouplissement des règles concernant la publicité pour les officines ?
OUI MAIS…Elisabeth Troisgros, Cap-d’Ail (Alpes-Maritimes)
Je suis complètement d’accord pour assouplir les règles sur la publicité en officine si l’objectif est de pouvoir communiquer sur ses compétences, les prestations et services rendus par la pharmacie, et que cela soit utile pour faciliter le parcours de soins du patient. Si nous nous formons, il est normal de pouvoir communiquer. Les pharmaciens ont souvent été mis à l’écart et les gens ne savent pas que nous pouvons prendre en charge un certain nombre de leurs besoins de santé, nous considérant de manière restrictive comme des « vendeurs de boîtes ». Les pharmaciens qui refusent la communication, c’est soit par crainte de dérives sur les prix (et ils ont raison), soit parce qu’ils ne veulent pas se remettre en cause face aux évolutions de notre métier vers les services au patient. Une communication encadrée par l’Ordre sera le meilleur rempart contre l’ouverture du capital.
NON MAIS…Si on lève l’interdiction de la publicité pour relancer la concurrence sur les prix entre officines, je dis non. Si c’est pour pouvoir être compétitif dans le domaine du maintien à domicile en luttant à armes égales avec d’autres circuits de distribution qui n’ont pas de limitations réglementaires en matière de publicité, démarchent les patients à l’hôpital pour évincer l’officine de ce marché, alors je dis oui. Mon officine est spécialisée dans le MAD alors que toutes les pharmacies ne le font pas, et pourtant je n’ai pas le droit de le faire savoir. C’est à l’Ordre de défendre ces assouplissements pour éviter toutefois des débordements.
Odile Finez, Orléans (Loiret)
NONAlain Fillonneau, Charron (Charente-Maritime)
Je suis opposé à l’instauration pour les pharmaciens d’officine d’un droit à communiquer avec le public, faisant le jeu des pharmacies discounters. Je ne suis pas plus favorable à l’ouverture de la publicité en faveur des enseignes et groupements qui communiquent dans un but mercantile sur leur carte de fidélité ou leur marque de distributeur, cela ne ferait que rendre leur communication sur les prix encore plus agressive. Ce serait aussi une brèche ouverte à notre monopole si on commence à jouer avec les mêmes armes que celles de la grande distribution. En revanche, les pharmacies doivent pouvoir communiquer sur leurs compétences et services, mais les contours de la publicité ont toujours été difficiles à délimiter, et l’on n’a jamais bien su où se situe la frange.
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