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Le vote de la semaine
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Comprenez-vous que les pharmaciens de la grande distribution souhaitent que l’Ordre crée un collège des salariés de la distribution ?
NON
Avec cette proposition de créer au sein de l’Ordre un collège des pharmaciens salariés de la distribution, Michel-Edouard Leclerc (MEL) jette un pavé dans la mare, histoire de faire parler à nouveau de lui. Avec une constance méthodique, il s’attaque régulièrement à notre monopole. Sa demande est tout à fait scandaleuse et sa manœuvre grossière, au point de me faire sourire. J’imagine très bien le slogan de sa nouvelle campagne de communication : « Les pharmaciens Leclerc sont inscrits à l’Ordre des pharmaciens mais ils ne peuvent pas vendre de médicaments. » L’inscription d’un pharmacien à l’Ordre est là pour garantir l’indépendance du pharmacien. On sait très bien que MEL s’en moque puisqu’il est là pour faire du commerce. Or, ce qui prévaut en pharmacie d’officine, c’est la santé du patient. La casquette de professionnel de santé passe avant la casquette de chef d’entreprise. Il faut continuer à se battre contre lui.
Jonathan Bronner, Strasbourg (Bas-Rhin)
NON
Laurent Dautria, Lyon (Rhône)
C’est énorme ce que demande Michel-Edouard Leclerc pour les pharmaciens salariés de ses centres de parapharmacie ! Je ne suis pas favorable à la création de ce collège « artificiel » qui donnerait une légitimité anormale à cette activité parapharmaceutique en grande surface. Il n’a pas le droit de vendre des médicaments dans ses magasins, et ce collège l’aiderait à mettre le pied dans la dispensation du médicament. Au moment où le commerce en ligne lui taille des croupières, il a certainement d’autres chats à fouetter, tels que chercher à se maintenir sur son activité cœur de métier. Les contraintes sur la vente de médicaments sont autres et engendreraient pour ses centres des coûts importants (gestion des contrats de travail, des gardes, des rappels de lots, etc.). Vu « l’extrême » qualité de sa politique de retraits des laits infantiles Lactalis, on peut douter de sa capacité à gérer ceux de médicaments.
NON
Je ne suis pas favorable à la création de ce collège qui est cousue de fil blanc. Faire de ses pharmaciens salariés des pharmaciens inscrits à l’Ordre, ce n’est rien d’autre qu’une attaque rangée de Michel-Edouard Leclerc pour créer une brèche dans le monopole pharmaceutique. Même si on y est habitué, j’espère que l’Ordre sera là pour nous défendre. Ce grand distributeur préfère payer des amendes et continuer à enfreindre la loi. A cet égard, ces amendes auxquelles il est condamné ne sont pas à la hauteur des infractions qu’il commet.
Patrick Fontaine-Berger, Grenoble (Isère)
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