Le vote de la semaine

NON

Ces derniers temps, je n’ai eu ni plus ni moins d’incidents de paiement et d’impayés et je n’ai pas relevé de soucis particuliers, sauf pour certains sets de pansements pour lesquels des baisses de prix ont été appliquées trop tôt par l’Assurance maladie, ce qui a entraîné des erreurs de prix dans sa base de données. Cela arrive de temps en temps, les caisses mettent mal à jour les évolutions tarifaires et donc rejettent les dossiers. Ma pharmacie, de taille moyenne, gère 30 000 FSE (feuilles de soins électroniques) par an et, sur ce lot, les rejets sont faibles, de l’ordre de 3 % à 4 %. Concernant les retards de paiement, je ne suis pas en mesure de savoir au bout de combien de temps l’officine est réglée et si toutes les indemnités de retard ont été correctement payées. Sauf à consacrer encore plus de temps à l’administratif qui était déjà très chronophage.

Marie-Agnès Canet, Château-Gontier (Mayenne)

OUI

Les factures impayées sont plus nombreuses depuis quelque temps. Habituellement, j’ai une dizaine de rejets par semaine, j’en ai actuellement une dizaine de plus, soit une vingtaine par semaine. Mais cela n’est pas forcément en rapport avec les sets de pansements et les compléments nutritionnels oraux. Sur les sets de pansements, les syndicats pharmaceutiques ont donné pour consigne de mettre les factures en attente. Je n’ai pas eu de rejets ni de dossiers à recycler. J’ai patienté, attendu la résolution du problème et le feu vert des caisses pour télétransmettre ces FSE. Sur les ordonnances délivrées dans mon officine, 90 % le sont en tiers payant et, tout ce que l’on espère, c’est d’être payé le plus rapidement possible. Mais quand ce n’est pas le cas, on n’a pas trop le choix, on ne peut que subir ces retards.

Dominique Pieuchot, Paris

NON

Je n’ai pas eu l’impression d’avoir souffert de plus d’incidents de paiement et d’impayés. Sur les facturations d’ordonnances de sets de pansements, il y a eu une note d’alerte du syndicat de les mettre en attente le temps que le problème se règle. Mon taux de rejets est dans l’ensemble assez faible et ceux-ci proviennent principalement de la MSA car ma pharmacie est située en plein vignoble. Les facturations sur la base de mauvais prix ne sont pas les seules en cause. Il arrive que des rejets de FSE soient le fait d’erreurs de saisie ou d’inattention de notre part. On peut oublier de vérifier l’ouverture des droits ou les forcer quand ils ne sont pas à jour avec des patients que l’on connaît bien et qui, de bonne foi, nous disent qu’ils sont ouverts. On fait alors le tiers payant pour ne pas les contrarier.

Véronique Dumont, Essoyes (Aube)